Un peu plus de 1200 km depuis le premier janvier… Mais combien de kilomètres en auto pour pouvoir faire mon jogging – j’ai horreur de cette expression. Car depuis plusieurs semaines je vais systématiquement au bord du Lac, parce que c’est plat. Je dépose la voiture au centre de Saint-Jorioz et je trottine en direction du Lac. Ce faisant je croise beaucoup de jeunes qui se rendent au collège, la plupart casqués sur leur vélo.
Je croise aussi une jeune maman qui emmène sa petite fille à l’école, à l’école maternelle je pense. Et elles me gratifient tous les jours d’un beau sourire. Tous les jours, enfin pas le week-end ni le jeudi matin – je ne vous dis pas pourquoi pas le jeudi matin, ça n’a aucun intérêt pour vous, visiteurs du blog. Ce matin, voyant la petite fille et sa maman approcher, m’est venue l’idée de leur dire : « Voilà mes sourires du matin ! » Manifestement la maman n’a pas compris ce que j’avais dit. Elle a prononcé une phrase se terminant par quelque chose comme « rouski » et comme je parle couramment le russe (!) j’ai cru comprendre qu’elle était russe. J’étais sur le point de demander à la petite fille de traduire pour sa maman quand elle m’a lancé tout de go : « On t’a pas vu hier ! » Vous voyez, quand on court, on n’est pas seul, on nous remarque ! J’ai dit « À lundi ! ». Va falloir que je fasse le même parcours et à la même heure !
oh , c’est amusant , ces rencontres . j’adore la réflexion de la petite fille : on t’a pas vu hier !
Et oui, désormais il faudra que ce soit tous les jours à la même heure …..
Bonne soirée
La petite fille… Elle a de l’avenir, non ?
Cette petite anecdote me fait sourire.
Je me déplace en vélo toute l’année et régulièrement je croise les mêmes personnes et avec certaines nous avons fini par nous dire bonjour alors que l’on ne se connaît ni d’Adam ni d’Eve 😉
Bonne course Joke et accroches-toi 🙂
Amitié.
Rose
Suite !
Il y a quelques jours, il pleuvait des cordes, je suis passé sur la même route. Une range-rover est arrivée en face et s’est arrêtée. La conductrice – la dame russe – est descendue et est venue me dire qu’on ne se rencontrerait plus là car ils déménageaient. Dans quelques semaines – le temps que le notaire fasse son travail – ils habiteront [adresse]. C’est une maison que je connais. J’irai donc leur faire une visite, lorsqu’ils seront installés. Mais je ne les rencontrerai plus sur le chemin de l’école car il faudra que le trajet se fasse en auto… et moi je ne passe pas là à pied.