Archives mensuelles : mars 2020

Il faut punir

Il faut punir les joggeurs, les marcheurs, les cyclistes, les promeneurs qui ont ramené le virus de leurs escapades. Mais surtout pas ceux, qui pour leur plaisir ou leur business, voyagent au bout du monde. On me rétorquera que maintenant que le mal est fait il fallait mettre en œuvre la seule mesure de ralentir la diffusion du virus : le confinement strict. Mais alors pourquoi pas une fermeture de TOUT, avec distribution de rations par des militaires protégés de masques et combinaisons ? Les clients dans les supermarchés touchent les emballages, les produits frais, les légumes – impossible d’empêcher cela – et sans parler du danger que courent la plupart des caissières.

On me traitera d’égoïste qui voudrait continuer à me balader alors que des millions sont enfermés dans leurs appartements. Mais habituellement pour moi, pas de Seychelles, de Baléares, de Marrakech ou autres destinations paradisiaques : le fond de mon jardin et un rayon de quelques kilomètres – zone pleine de virus.

Je vais terminer en vous parlant quelques instants de moi. Quand je sors marcher ou trottiner, depuis que j’ai repris l’exercice physique il y a un peu plus d’un an, cela me demande toujours un gros effort, et c’est le moral, mon moteur. Bravo ! Les anti-sport ont gagné. Ils ont réussi à me briser. Car ma santé, ils s’en foutent.

Injonction paradoxale

[…] D’un côté, les cadres et salariés du tertiaire, qui peuvent télétravailler à partir de leur résidence secondaire, pendant que les enfants jouent dans le jardin, de l’autre, les soutiers du système, les invisibles dont le travail est souvent mal payé, la qualification pas toujours reconnue (notamment dans de nombreux métiers très féminisés), et qui ont le devoir, et parfois pas d’autres choix, que de continuer à travailler. Là où cela devient franchement scandaleux et devrait être réprimé, plutôt que de contrôler inutilement certains promeneurs en zones peu denses, c’est quand des sous-traitants se voient menacés de perdre leurs contrats par un gros donneur d’ordre, uniquement parce que celui-ci est soucieux de maintenir ses approvisionnements en vue de la prochaine reprise.[…]

Philippe Frémeaux

Télétravail de printemps

La Maîtresse de Frimousse fait du télétravail. Hier il a fallu pas mal bricoler question informatique pour que ce soit possible. Nous avons quand même pu faire un tour au-dessus de la maison – à 3 mètres l’un de l’autre pour qu’on ne croit pas que nous étions ensemble.,, Pareil ce matin. Jamais vu tant de monde sur ces chemins, en pleine matinée ! Et en même temps quel silence ! Presque pas d’avions, on entendait les insectes qui butinaient les bourgeons, qui s’ouvrent, au sommet des arbres. Nous avons vraiment de la chance de vivre ici ! Je ne peux m’empêcher de penser aux dizaines de millions de gens enfermés dans leurs appartements en France, en Italie, en Espagne, en Belgique…

Bien sûr pas question d’aller au bord du Lac donc ici c’est de la montée, et de la descente. Mes genoux apprécient !

Ce matin

Ce vendredi matin, comme hier matin, un tour d’un peu plus de 7 kilomètres près du Lac. Les vieux doivent rester chez eux, a dit le Président. Je n’ai pas désobéi puisque je n’ai rencontré personne. Enfin… presque personne, à part une vieille comme moi qui, ce matin, faisait le même parcours, en marche nordique.

Dimanche

Ce dimanche c’est le printemps, ou presque. Frisquet ce matin mais soleil chaud cette après-midi. Ça change avec jeudi ! Ce jour-là, un vrai déluge !

Ce matin je suis monté faire un tour avec… la Maîtresse de Frimousse. Moment rare car je suis trop lent pour elle. Mais, fatiguée, elle doit se reposer. Alors… Pendant ce temps là Elouan participait à la Savoyarde – course de ski de fond à la Féclaz. Il a terminé 7ème du 10 km et il est très content. Hier Steph a fait le biathlon. Elle a terminé 4ème.

Ça va bientôt être le moment du vélo, avec ce soleil.

Mars

Cogne, Vald’Aoste

La semaine dernière nous étions en Val d’Aoste. Pendant que la Maîtresse de Frimousse et Kerrian faisaient du ski de fond, j’ai pas mal marché. Et j’ai décidé de continuer, en continuant mon rythme actuel de 4,75 km par jour. Tant que ça pourra continuer…

1er mars